« La boccia, c’est comme la pétanque, mais avec des balles molles » , explique, Mathéo Langlois, adolescent de l’Institut d’éducation motrice (IEM) La Forêt à Saint-André-de-Messei (Orne). Un sport qu’il maîtrise bien pour le pratiquer depuis quelques années tous les lundis après-midi. Il a atteint un niveau tel qu’il a même été qualifié pour les championnats de France en 2023, sans pouvoir malheureusement s’y rendre. Il pratique également la sarbacane, qui consiste à souffler des projectiles dans une cible.

Encourager la pratique du handisport

Pour encourager cette pratique, l’IEM La Forêt, qui appartient à Normandie Générations, peut compter sur les étudiants de la MFR (Maison familiale rurale) de La Ferté-Macé et les sportifs d’Argentan. Alexis Hedou, Quentin Prévost et Clément Chorin, trois étudiants en BTS analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole ont organisé un tournoi de pétanque qui a réuni « 32 équipes de deux personnes », le 26 novembre. Et qui leur a rapporté 75 €, qu’ils ont choisi de reverser à l’IEM. Pour compléter cette dotation, l’Olympique d’Argentan a rajouté 200 € pour encourager la pratique du handisport.

« Au départ, la boccia et la sarbacane étaient des activités de loisirs, retrace Anne-Gaëlle Launay, cheffe de service à l’IEM. Mais, en voyant les jeunes de plus en plus investis dans la boccia et la sarbacane, il y a eu besoin de développer cette activité, désormais encadrée par trois professionnels : Samuel Blondel, Pauline Blanchais et Eugénie Lecoq. » Sur les 27 adolescents et jeunes adultes suivis à l’IEM, deux groupes de quatre jeunes suivent ces heures de handisport. « On espère que cette pratique pourra se renforcer et que ça devienne une source de plaisir et d’épanouissement de soi. » Féru de compétition, Mathéo Langlois prépare les championnats de Normandie 2024 de boccia.